Pour ce début d’année 2023, les éditions Argyll nous proposent un premier roman à l’ambiance travaillée : “La Cité Diaphane”, d’Anouck Faure. Cette artiste plasticienne ajoute ainsi la littérature à ses multiples processus créatifs.

Roche-Étoile est née de la chute d’une météorite. Cité à nul pareil, élancée vers le ciel, la ville etait un centre religieux de premier plan, jusqu’à sa chute. Maudite, la ville est rongée par le Mal d’Onde. Un archiviste s’y rend pour écrire le récit de son abandon… 

Le roman convoque une mythologie souvent exploitée, de Lovecraft aux contes gothiques, mais développe une nouvelle facette de ces tropes bien connus. L’ensemble est donc à la fois familier et original. Le roman oppose également le grandiose de son cadre à son intrigue intimiste qui n’utilise qu’une poignée de personnages.

L’intrigue est construite en plusieurs mouvements, avec notamment un retournement de situation à la fin du premier tiers qui fait basculer le récit et qu’on ne voit pas venir. La dernière partie rappellera Dante ou, comme le suggère l’autrice dans ses remerciements, le jeu vidéo “Dark Souls”.

“La Cité Diaphane” est avant tout un roman d’ambiance, avec une intrigue sur mesure pour explorer les différentes facettes de la ville de Roche-Étoile, véritable personnage à part entière. Le roman, enrichi de magnifiques illustrations de l’autrice, est une plongée intriguante dans un univers de fantasy sombre et incarné. De bonnes idées et un cadre réussi font de “La Cité Diaphane” une première incursion littéraire fort prometteuse ! 

Edité chez Argyll.

Lecture dans le cadre d’un service presse.


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